
dimanche 21 février 2016
samedi 20 février 2016
Mémoires lambeaux
Pourquoi les photos d'Evelyne Rogniat sont-elles si riches en poésie, ne montrent-elles pas un réel immédiatement reconnaissable ? Telle photo, c'est un exemple, pourrait être l'histoire d'un vieux mur, il occupe l'espace, revêtement lézardé, ébréchures laissant voir sa matière même, pierres et traces colorées, ciment ; mais est-ce l'histoire d'un mur ou l'histoire d'une enfant ? En effet comme une apparition que le mur révèlerait un instant à l'oeil du spectateur, le visage d'une petite fille un peu floue, lointaine, ensoleillée, sourit, mêlé à des traces en voie de s'effacer du mur.
Ainsi donner à voir le réel comme le fait l'artiste, c'est en révéler la richesse, la plurivocité, un "réel" transcendé, enrichi, révélé, en chacune de ses photographies. Son regard y est vision, chant du réel qu'elle nous donne savamment à partager.
Annie Salager janvier 2016
Janvier 2016 galerie Jean-Louis Mandon Lyon
La photographie capte et restitue, d'ordinaire, un espace-temps unique.
Je préfère déplacer les images et les assembler en rencontres improbables, d'où naîtront de nouveaux récits.
Je préfère déplacer les images et les assembler en rencontres improbables, d'où naîtront de nouveaux récits.
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